Impôts CACP (suite) : commentaire d'AGLEAU sur la réponse de Dominique Lefebvre

Treize minutes

Il n’aura fallu que treize minutes au président de l’agglomération pour, d’un clic qu’on imagine agacé, répondre au communiqué envoyé par AGLEAU à tous les élus communautaires à propos de la réalité de l’augmentation des impôts des ménages votée en 2016 par une importante majorité des élus de la CACP.

Difficile de ne pas deviner dans cette réponse instantanée un évident mépris pour des interlocuteurs dont les propos ne méritent pas mieux que ces quelques instants soustraits à l’exécution de tâches bien plus importantes. Difficile également de ne pas y percevoir aussi le sentiment de supériorité de celui qui s’estime capable d’expédier ainsi une analyse argumentée issue de la réflexion collective d’une association citoyenne.

Inquiétant enfin de constater une incapacité à lire correctement en treize minutes ce qui est écrit.

Nous nous contenterons de poser deux questions à Monsieur Dominique Lefebvre.

Première question :

Où avez-vous lu dans le communiqué d’AGLEAU que les entreprises ne paieraient pas la taxe foncière, alors que nous avons au contraire pris le soin de préciser le produit annuel de cet impôt en 2015 et en 2016 (prévisionnel) en notant sa faible progression, évolution des bases prises en compte, en comparaison de la hausse en 2016 des impôts des ménages ?

Deuxième question, et nous appelons tous les citoyens de Cergy-Pontoise, ainsi que les journalistes indépendants à la lui poser :

Pouvez-vous nous expliquer cette notion de « fiscalité locale globale » qui vous permet d’affirmer aux habitants de l’agglomération que l’augmentation des impôts perçus par la CACP aurait été de 4%, alors que leurs avis d’imposition 2016 font apparaître, en valeur, une augmentation moyenne autour de 25% pour le total des deux cotisations, taxes foncières et taxe d’habitation ?

Nous vous remercions à l’avance de faire preuve de clarté quand vous vous adresserez à de simples citoyens qui ne sont ni énarques, ni conseillers-maître à la Cour des Comptes, ni vice-présidents de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire à l’Assemblée Nationale, mais qui savent lire et compter.

AGLEAU, le 24/11/2016

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